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7 mars 2010

elaboration_bac_blanc_poesie_argumentation

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20 janvier 2010

la_temp_te

18 janvier 2010

BACCALAUREAT_BLANC

14 janvier 2010

Composition1

16 décembre 2009

SEQUENCE_3_L_ODYSSEE

SEQUENCE_3_L_ODYSSEE

http://tl.lettrestice.fr/sequence1/texte-de-la-seance-1

L’Odyssée est une épopée grecque traduite et transcrite par Homère.

Elle comprend vingt quatre chants, qui débutent bien après les dix ans qu’a duré la guerre de Troie. Elle est essentiellement consacrée à la narration des péripéties d’Ulysse qui de retour de guerre se perd en mer pendant dix ans, (c’est la neuvième année que conte l’œuvre). Dans le texte qui nous est proposé (extrait du livre V), Ulysse, après avoir été libéré par Calypso sur ordre de Zeus, va subir de plein fouet la colère de Poséidon. Dans le but d’étudier ce qu’est le héros ici, nous allons analyser dans un premier temps la tempête, puis le désarroi d’Ulysse et pour finir sa survie.

La tempête s’avère d’autant plus violente et soudaine qu’elle est d’origine divine.

Celui qui l’a provoqué n’est nul autre que Poséidon, que l’on craint même avant d’avoir vu l’ampleur de la tempête grâce à l’épithète Homérique « puissant ébranleur des terres » au vers 282. La tempête est le fruit de sa colère, qui se traduit par les points d’exclamations et grâce au discours direct auquel l’auteur fait recours aux vers 286-290. La violence se traduit par de nombreux enjambements qui donnent une impression de chaos, par l’accumulation au vers 295 des quatre vents, mais aussi par le champs lexical de la destruction « troubla » 290, « déchaîna » 292 « s’abattirent » 296.

Notre héros, Ulysse, face à cette tempête est dans le désarroi total.

Son désarroi s’explique par la fatigue du long voyage, ce que nous montre la donnée chiffrée « dix-sept jours » (vers 278). Dans le discours direct d’Ulysse, de nombreux signes de ponctuations, notamment des points d’exclamation traduisent son désarroi « pauvre de moi ! » vers 299 ou encore au vers 302 « et voici que tout s’accomplit ! ». Cette dernière remarque souligne à quel point le destin du héros ne lui appartient pas : il est mené par les dieux. Il est épuisé par les nombreuses épreuves qu’il a déjà dû traverser puisqu’il s’écrie « Que va-t-il m’arriver encore ? », interrogation dans laquelle l’adverbe « encore » souligne bien les malheurs que les dieux lui ont déjà fait subir. En proie au désarroi il utilise la négation au discours direct « Je crains que Calypso n’ait que trop bien prophétisé » vers 300 qui renvoie au vers 302 « et voici que tout s’accomplit » Sa croyance et sa crainte envers les Dieux prouvent son côté fataliste. Il évoque la mort vers 312. Il aurait préféré mourir à la guerre de Troie en héros « j’eusse obtenu les honneurs militaires, on eut chanté ma gloire » vers 311, plutôt que de mourir tout seul en mer, oublié de tout le monde « Le destin me livre à une atroce mort ». Il n’y a en effet pas de pire mort pour un héros que de mourir seul et oublié de tous, sans gloire.

Alors que tout le destine à sa mort, Ulysse va tenter de résister à la tempête créée par Poséidon.

L’occurrence du mot « terrible » aux vers 310 et 317 montre la face de la « lame » (la vague). Les conséquences sont désastreuses « lui-même fut désarçonné », «  le gouvernail lui échappa des mains ». Nous pouvons néanmoins voir le courage d’Ulysse face à cet état de destruction autour de lui avec l’adverbe « pourtant » vers 325 «  pourtant bien qu’épuisé il n’oublia pas le bateau ». Avant cela il subissait l’action « lui-même fut désarçonné » vers 315 et au vers 322, « Enfin il remonta […] » la forme active est de nouveau présente, preuve qu’il ne subit plus l’action mais qu’il la contrôle. Malgré l’acharnement de Poséidon, Ulysse réussit à garder sa présence d’esprit, ce qui nous montre bien son courage. Mais même avec cette qualité, il se voit dénigrer par la comparaison au vers 328 « comme quand, au temps des fruits, la borée balaie les chardons », «  il est ballotté de ci- delà par les vents ».

Bien qu’Ulysse fasse preuve de courage et réussisse à éviter la mort, il est quand même en grande difficulté face à la violence de la tempête.

Dans cet extrait, nous avons pu voir après cette brève étude, que le héros est en proie au désarroi et que malgré son courage et sa présence d’esprit, il se retrouve dans une épreuve insurmontable. Nous voyons bien qu’ici Ulysse n’est que le « pion » des Dieux. Ceci est confirmé dans les pages suivantes où cette fois l’intervention des dieux se fera en faveur d’Ulysse : Ino et Athéna lui viendront en aide, ce qui lui permettra de gagner l’île des Phéaciens.

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18 octobre 2009

plan_de_sequence_2009 preface_liaisons

15 octobre 2009

EVALUATION_SEQUENCE_1

19 mai 2009

sequence 1

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